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    Instant d’état d’être

     

    La  vie sur terre se résume à un condensé d’expériences, peu importe qu’elles soient jugées (par nous ou par autrui) bonnes ou mauvaises.

     

    Ces expériences sont crées par nous, pour notre compréhension d’état d être. Elles n’ont que deux buts : rectification ou vérification.

     

    Dans le grand tissage cosmique, ou tous les règnes (minéral-végétal-animal-humain-éthérique) s’entremêlent,  le tout étant UN sous de multiples formes, il est dit : SEUL le sage tire son épingle du jeu !

     

    Pourquoi ?

     

    Lorsque il voit la trame entière du tissage il comprend la signification du motif «  dessein » crée par tous les éléments entrelacés.

     

    Le sage suit donc le fil qu’il se choisi et non celui que les expériences lui imposent.

     

    Tel un guerrier aguerri, il évite les pièges, les adversaires ? Il ne les fuit pas mais i l ne les  n’attaque pas non plus, il se positionne  en son centre, axe vertical entre ciel et   terre. Positionné (je me positionne)  Positionnant, j’oblige autrui à se positionner) étant positionnant (je crée l’expérience à vivre)

     

    Une cause précède toujours une expérience, cette cause est suivie d’effets d’ ou découlent des conséquences qui à leur tour engendrent des causes d’où naissent d’autres effets et ainsi de suite…

     

     L’imbrication de ces causes dans les  cinq règnes crée la toile cosmique de notre vécu  terrestre.

     

    Lorsque les êtres restent en surface des événements  ils ne voient que les sommets des icebergs qu’ils les évoquent, citent, impliquent,  accusent  ainsi ils multiplient encore  plus les complications qui engendrent des expériences supplémentaires.

     

    En se limitant au constat d’un fait avec une neutralité absolue, en se positionnant au présent l’être brise la trame de la chaîne qui relie aux causes  supprimant les conséquences. L’être humain est le seul règne à avoir son libre arbitre. Il a le choix. Le minéral le végétal l animal subissent la trame cosmique.

     

    L’être entre alors en état d’acceptation de ce qui est.

     

    C est un vaste espace qui s ouvre alors en nous une sensation de liberté absolue,  un accès illimité :

     

     être l’instant de – pour et par- lequel se vit l’illimité.

     

    Mariam de Sainte Cécile

     

    12 Juillet 2022

     

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     LES MAUX DES MOTS

    [url=https://goopics.net/i/m6a4n3][img]https://i.goopics.net/800/m6a4n3.jpg[/img][/url]

     

    Les mots sont t’ils à redéfinir ?

     

    Si je dis, je suis en observance de tout les fonctionnements de humanité, cela voudrait dire que je participe et obéis à la règle de toute l’humanité. Bin…NON.

     

    Je serais donc plutôt en contemplation ? Bin…NON car qui contempler dit regarder et admirer.

     

    En méditation alors ? Même pas ! Car je ne réfléchis  sur aucun thème précis.

     

    Constatation ? Bin.NON, car qui dit constat dit se fier à un quelconque  arrêté défini par des critères auxquels j adhère.

     

     Je dois inventer le mot qui va définir mon état « comportementalémotionnel», voyons :

     

     Je suis en  regard sans sentiment ni pensées, comme lorsque les yeux se portent aux nues, qu’ils constatent de lourds nuages noirs qui vont crevés sur le sol.

     

    Ils peuvent faire du bien aux plantes assoiffées ou du mal aux champs inondés mais c’est juste de l eau, alors je regarde   les gouttes tombées, ploc, plic, plaf, ploc, plic, plaf, ploc, plic, plaf, ploc, plic, plaf etc.…

     

    Même si par ce corps, par cette âme je fais partie de l’humanité en devenir du sens exact de ce mot, je n’adhère plus à la masse humaine actuelle.

     

    Comme le dit de la chanson du maître du temps ……

     

    Seul le sage tire son épingle du jeu !

     

    Mariam Sainte Cécile. 11avril 2021

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Passion des mots, passion de la vie Vieillir, c'est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge". Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus ! Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler.... Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que… » Moi aussitôt : «Vous pensiez que…? -- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir. – Parce que j’ai les cheveux blancs? – Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…- - Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous? –Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors? – Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…» J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre. Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, Ni aux spectacles, ni aux livres, Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve. Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge? Non, Mozart. Les mots de ma vie de Bernard Pivot. ]

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      Les secrets du Mistral.

     

    Il existe bien des légendes sur ce vent qu'est le mistral. Bien qu'il soit le maître de tous les vents, il n'en demeure pas moins qu'il hante la Provence. Il balaie de son souffle les terres de Provence. On dit que le mistral est un vent grincheux et impérieux.

     

    On prétend, qu'il prend naissance au sein des marais du Vivarais sous l'arche géante d'un rocher ajouré, d'où surgit son sonore bruit. Là, il se gonfle et amplifie ses tourbillons, se gonfle et renforce ses bourrasques, avant de partir en rafales.

     

    Inquiets devant ses imprévisibles accés de colère, des villageois décidèrent un jour de le "barricader". Pendant que le mistral était calme, les habitants clouèrent sur chaque pilier du bloc, de solides planches, très dures et très épaisses.

     

    Il y à des années de cela, des menuisiers les avaient coupées dans des troncs d'oliviers centenaires. Ils les avaient rabotées, poncées, taillées, si bien qu'elles avaient acquis une solidité à toute épreuve.

     

     

    A son réveil, le mistral se mit à souffler sur ces planches, mais elles resistèrent à sa forçe ravageuse et à ses accès de colère. Le mistral fût prisonnier et ne put donc plus s'évader.

     

    Le Mistral, très fâché, leur dit: 

     

     

    "- Quand je parviendrai à me libérer, je déracinerai tout sur mon passage, les tuiles, les arbres, les clôtures. Il ne restera rien!"

     

    "- Raison de plus, pour te laisser enfermé..." s'écrièrent les villageois.

     

    "- Je vous maudis !" Dit le mistral.

     

    "- Que tout soit désolation. Que vos terres soient infestées de moustiques. Que l'eau soit en putréfaction et que vos maisons soient sales. Que les fièvres fassent périr vos enfants et vos vieillards ! Ainsi vous regretterez vos agissements..."

     

     

    L'éte venu, une chaleur insoutenable s'abattit sur la Provence. Bientôt se manifestèrent les signes avant-coureurs d'une épidémie. Des odeurs effroyables envahirent les rues et ruelles. Des insectes agressifs piquèrent les enfants à la peau veloutée et les anciens à la peau ridée.

     

    Tous les malheurs du monde semblaient s'abattre sur le village. Ils décidèrent alors de libérer le vent, car son passage dans la région était finalement bénéfique. Il asséchait les terres détrempées, dissipait les nuages et les brumes étouffantes. Il aidait aussi à mûrir les fruits. Il faisait du bien à la nature.

     

     

    Les villageois décidèrent, donc, de libérer le vent.

     

     

    "Sinon, la peste s'abattra sur nos troupeaux. Il vaut mieux être transpercés de froid et qu'il emporte quelques branches sur son passage, plutôt que de prolonger cette mauvaise plaisanterie."

     

     

    Le mistral entendit une partie des débats entre paysans et prit la parole. Il promit doucement: "Si vous me laissez sortir, je ne déracinerai pas vos arbres fruitiers, les tuiles de vos maisons, les clôtures de vos jardins..."

     

    Tous furent perplexes, mais finirent par le libérer.

     

    Aussitôt, le mistral s'engouffra dans l'ouverture et se rua dehors. Les paysans , muets et craintifs, attendaient sans bouger. C'est alors, qu'un enfant, s'approcha du maître des vents, et protesta:

     

    " Et ta promesse, alors ?"

     

    Le vent déchaîné s'apaisa tout de suite.

     

     

    Subitement, il câlina les arbres, il frôla les tuiles des maisons, il chatouilla les clôtures des jardins.

     

    Bientôt, les misères qu'avaient enduré les braves paysans furent reléguées au rang des mauvais souvenirs ainsi que cette histoire éprouvante et épouvantable du maître des vents.

     

    Il s'en alla alors souffler ailleurs, dans la vallée du Rhône grondant et grommelant, grognant, vers les plaines du midi ..aa

     

     

     

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    Le sens de la famille

     

     

     

    « J'ai un peu de mal à imaginer ma vie sans mes proches,

     

    Quand je dis un peu de mal, en fait, je ne l'imagine pas du tout.

     

    Ils sont mes repères, mes bases, mes compliments, mes reproches

     

    Sans eux, je ne suis pas entière, je ne les veux pas loin, souvent, partout

     

    Avec eux, on n'a pas peur du silence, on n'a rien à se prouver.

     

    Une sorte d'équipe sans remplaçant, sans capitaine.

     

    Dans cette équipe, tu ris, tu râles, tu progresses, tu veux rester très loin

     

    du star-système où tu restes tard si t'aime.

     

    Si jamais je devais tout perdre, si la roue faisait demi-tour,

     

     

     

    Je n'aurais besoin que de leur présence pour que la vie reste facile.

     

    Peu importe ce qu'il y a sur la table, ce qui compte c'est qui il y a autour.

     

    Ce que je ressens, je veux leur dire

     

    Je crois que j'ai le sens de la famille

     

     

     

    J'ai un peu de mal à imaginer ma vie sans proches,

     

    Quand je dis un peu de mal, en fait, je ne l'imagine pas du tout.

     

    C'est avec eux que j'avance, de la sérénité plein les poches

     

    S'ils ne le partagent pas avec moi, aucun bonheur ne vaut le coup

     

    Et à l'inverse, il n'y a rien qui me fasse plus de peine

     

    Qu'imaginer leur visage au moment où ils ont appris que mes 20 ans

     

    seraient cruels, que mon avenir s'annonçait terne.

     

     

     

    Le drame ça se partage, mais ça n'apaise pas l'esprit

     

    Ils m'ont transmis tout ce que j'aimerais transmettre à mon tour

     

    C'est grâce à eux si je suis en paix et que je ne pars pas en vrille.

     

    Leur humanité sans trompette, leur bienveillance sans détour

     

    Ce que je leur dois, je veux leur dire

     

    Je crois que j'ai le sens de la famille

     

     

     

    Évidemment quand t'es maman, ton cœur explose et pour toujours

     

    On te confie le rôle ultime, celui qui te change viscéralement,

     

    Tu ne savais pas que c'était possible de générer autant d'amour

     

    Je ne trouve pas de mots assez forts, c'est tellement, tellement…

     

     

     

    Évidemment quand t'es daron, toutes les cartes sont redistribuées

     

    Ils sont dans ma tête, dans mon ventre, dans mon sang chaque seconde,

     

    Je n'ai plus qu'eux comme certitude, il va falloir m'habituer

     

    J'ai découvert les liens visibles et les plus solides du monde

     

     

     

    Les enfants, c'est des galères qu'on ne pouvait même pas concevoir

     

    Ils nous rendent complètement ouf, mais en un sourire on vacille

     

    T'as qu'une envie, c'est qu'ils s'endorment et dès qu'ils dorment tu veux

     

    les voir.

     

    Eh ouais, on est devenus ceux qu'on chambrait

     

    Je crois qu'on a le sens de la famille

     

     

     

    Et le sens de la famille, c'est aussi le sens de l'amitié

     

    Je peux te présenter des frères et sœurs qui n'ont pas le même sang

     

    Frères d'espoir, sœurs de cœur, de galère ou de quartier

     

    Faire de projets d'adultes dans des cerveaux d'adolescents

     

     

     

    La famille, c'est aussi ceux qui sont devenus essentiels

     

    Ceux qui te connaissent, te révèlent, te soutiennent et te protègent

     

    Ceux qui te parlent la bouche fermée parce que le cœur s'emmêle

     

    Si tu veux signer avec moi, faut signer avec tout le cortège

     

     

     

    Grand Corps Malade

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  • Demain   Robert Desnos
    Demain

    Âgé de cent-mille ans, j'aurais encore la force
    De t'attendre, o demain pressenti par l'espoir.
    Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
    Peut gémir : neuf est le matin, neuf est le soir.

    Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
    Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
    Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
    A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.

    Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
    De la splendeur du jour et de tous ses présents.
    Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
    Qui prouvera qu'enfin nous vivons au

    Robert Desnos


    "Robert Desnos est un poète surréaliste et résistant français, né le 4 juillet 1900 dans le 11ᵉ arrondissement de Paris et mort du typhus le 8 juin 1945 au camp de concentration de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie un mois après sa libération par l'Armée rouge le dernier jour de la guerre."

    voilà un beau poème en hommage à tous les combattants  ...
    Ne pas oublier les horreurs des guerres...et aspirer à un monde de paix.

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