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    Aujourd'hui c'est la guerre

     

    contre un virus que personne ne gère

     

    Contre lui rien à faire

     

    il nous mettra tous par terre

     

    Il est si virulent, si méchant

     

    qu'il tue enfants et grands  - parents

     

    Pour lui on est vraiment peux de chose

     

    Et notre vie de plus en plus morrose

     

    Ce vil et nouveau fléaut

     

    M'est à mal tout nos idéaux

     

    On manque de tout on manque de masque

     

    Les politiciens nous joue une mauvaise frasque

     

    Vous pouvez nous trainer dans la boue

     

    Mais jamais vous nous mettrez à genoux

     

    Se sont des personnes si cupides

     

    Que leur obstination fait le vide

     

    A cause de vous tout nos médecins

     

    N'on plus rien tout est peau de chagrin

     

    Mais bande de bonimenteur prenez garde

     

    Qu'au prochaine élections on ne vous éclate

     

    Attention à vous que ce virus vous attrape

     

    et que votre vie y trépasse 

     

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      Les paysages

    Les paysages froids sont des chants de Noëls,

    Et les jardins de mai de languides romances

    Qui chantent doucement les péchés véniels

    Et mènent les amants à de douces clémences...

    Les paysages froids sont des chants de Noëls.

     

    Les bouquets de palmiers et les fleurs de grenades,

    Évaporant dans l'air leurs odorants flacons,

    Donnent, au soir venant, d'ardentes sérénades

    Qui retiennent longtemps les filles aux balcons...

    Les bouquets de palmiers et les fleurs de grenades !

     

    Le charme désolé du paysage roux

    Soupire un air connu des vieilles épinettes ;

    La grive se déchire aux dards tranchants des houx

    Et le corail pâlit aux épines-vinettes...

    Le charme désolé du paysage roux !

     

    Le feuillage éperdu des sites romantiques,

    Où la lune dans l'eau se coule mollement,

    Élance vers le ciel en de vibrants cantiques

    Le mensonge éternel de l'amoureux serment...

    Le feuillage éperdu des sites romantiques !

     

    Et le rire éclatant des paysages blonds

    Court sur l'eau des ruisseaux, dans le maïs des plaines

    Et fait tourbillonner les grappes de houblons

    Et les abeilles d'or autour des ruches pleines...

    Le rire ensoleillé des paysages blonds !

     

    Anna de NOAILLES  (1876 - 1933)

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    Les oiseaux

     

    Montez, montez, oiseaux, à la fange rebelles,

    Du poids fatal les seuls vainqueurs !

    A vous le jour sans ombre et l’air, à vous les ailes

    Qui font planer les yeux aussi haut que les coeurs !

    Des plus parfaits vivants qu’ait formés la nature,

    Lequel plus aisément plane sur les forêts,

    Voit mieux se dérouler leurs vagues de verdure,

    Suit mieux des quatre vents la céleste aventure,

    Et regarde sans peur le soleil d’aussi près ?

    Lequel sur la falaise a risqué sa demeure

    Si haut qu’il vît sous lui les bâtiments bercés ?

    Lequel peut fuir la nuit en accompagnant l’heure,

    Si prompt qu’à l’occident les roseaux qu’il effleure,

    Qnand il touche au levant, ne sont pas redressés ?

    Fuyez, fuyez, oiseaux, à la fange rebelles,

    Du poids fatal les seuls vainqueurs !

    A vous le jour, à vous l’espace ! à vous les ailes

    Qui promènent les yeux aussi loin que les coeurs !

    Vous donnez en jouant des frissons aux charmilles ;

    Vos chantres sont des bois le délice et l’honneur ;

    Vous êtes, au printemps, bénis dans les familles :

    Vous y prenez le pain sur les lèvres des filles ;

    Car vous venez du ciel et vous portez bonheur.

    Les pâles exilés, quand vos bandes lointaines

    Se perdent dans l’azur comme les jours heureux,

    Sentent moins l’aiguillon de leurs superbes haines ;

    Et les durs criminels chargés de justes chaînes

    Peuvent encore aimer, quand vous chantez pour eux.

    Chantez, chantez, oiseaux, à la fange rebelles,

    Du poids fatal les seuls vainqueurs !

    A vous la liberté, le ciel ! à vous les ailes

    Qui font vibrer les voix aussi haut que les coeurs !

     

    René-François Sully Prudhomme,

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