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Les secrets du Mistral.
Il existe bien des légendes sur ce vent qu'est le mistral. Bien qu'il soit le maître de tous les vents, il n'en demeure pas moins qu'il hante la Provence. Il balaie de son souffle les terres de Provence. On dit que le mistral est un vent grincheux et impérieux.
On prétend, qu'il prend naissance au sein des marais du Vivarais sous l'arche géante d'un rocher ajouré, d'où surgit son sonore bruit. Là, il se gonfle et amplifie ses tourbillons, se gonfle et renforce ses bourrasques, avant de partir en rafales.
Inquiets devant ses imprévisibles accés de colère, des villageois décidèrent un jour de le "barricader". Pendant que le mistral était calme, les habitants clouèrent sur chaque pilier du bloc, de solides planches, très dures et très épaisses.
Il y à des années de cela, des menuisiers les avaient coupées dans des troncs d'oliviers centenaires. Ils les avaient rabotées, poncées, taillées, si bien qu'elles avaient acquis une solidité à toute épreuve.
A son réveil, le mistral se mit à souffler sur ces planches, mais elles resistèrent à sa forçe ravageuse et à ses accès de colère. Le mistral fût prisonnier et ne put donc plus s'évader.
Le Mistral, très fâché, leur dit:
"- Quand je parviendrai à me libérer, je déracinerai tout sur mon passage, les tuiles, les arbres, les clôtures. Il ne restera rien!"
"- Raison de plus, pour te laisser enfermé..." s'écrièrent les villageois.
"- Je vous maudis !" Dit le mistral.
"- Que tout soit désolation. Que vos terres soient infestées de moustiques. Que l'eau soit en putréfaction et que vos maisons soient sales. Que les fièvres fassent périr vos enfants et vos vieillards ! Ainsi vous regretterez vos agissements..."
L'éte venu, une chaleur insoutenable s'abattit sur la Provence. Bientôt se manifestèrent les signes avant-coureurs d'une épidémie. Des odeurs effroyables envahirent les rues et ruelles. Des insectes agressifs piquèrent les enfants à la peau veloutée et les anciens à la peau ridée.
Tous les malheurs du monde semblaient s'abattre sur le village. Ils décidèrent alors de libérer le vent, car son passage dans la région était finalement bénéfique. Il asséchait les terres détrempées, dissipait les nuages et les brumes étouffantes. Il aidait aussi à mûrir les fruits. Il faisait du bien à la nature.
Les villageois décidèrent, donc, de libérer le vent.
"Sinon, la peste s'abattra sur nos troupeaux. Il vaut mieux être transpercés de froid et qu'il emporte quelques branches sur son passage, plutôt que de prolonger cette mauvaise plaisanterie."
Le mistral entendit une partie des débats entre paysans et prit la parole. Il promit doucement: "Si vous me laissez sortir, je ne déracinerai pas vos arbres fruitiers, les tuiles de vos maisons, les clôtures de vos jardins..."
Tous furent perplexes, mais finirent par le libérer.
Aussitôt, le mistral s'engouffra dans l'ouverture et se rua dehors. Les paysans , muets et craintifs, attendaient sans bouger. C'est alors, qu'un enfant, s'approcha du maître des vents, et protesta:
" Et ta promesse, alors ?"
Le vent déchaîné s'apaisa tout de suite.
Subitement, il câlina les arbres, il frôla les tuiles des maisons, il chatouilla les clôtures des jardins.
Bientôt, les misères qu'avaient enduré les braves paysans furent reléguées au rang des mauvais souvenirs ainsi que cette histoire éprouvante et épouvantable du maître des vents.
Il s'en alla alors souffler ailleurs, dans la vallée du Rhône grondant et grommelant, grognant, vers les plaines du midi ..aa
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Deux nioufis se rencontrent un matin dans la rue. L’un d’eux vient tout juste de rentrer de vacances. L’autre lui demande : – Alors, comment c’est passé ton séjour ? – Je ne sais pas, je n’ai pas encore développé les photos…
Jaloux des exploits astronautiques des Américains et des Russes, les Nioufis ont proposé d’aller se poser sur le soleil. Quand on leur a dit que c’était impossible à cause de la chaleur, ils ont répondu qu’ils iront la nuit.
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Dans une maison de retraite qui reçoit des couples, trois amis, autour de 85 ans d’âge, parlent de leurs problèmes de santé.
Le premier explique qu’il a des douleurs très fortes dans les épaules et qu’il peut à peine lever les bras losqu’il s’agit de prendre quelque chose, en hauteur, dans un placard ou une armoire.
Le deuxième raconte que ce sont ses jambes. Il peut à peine marcher, malgré ses deux cannes, c’est une épreuve pour aller au village.
Le troisième dit :
– Moi, les gars c’est pas ça. Ce matin à 9h. on était encore couchés et j’ai dit à Marie
– Viens qu’on se fasse un gros câlin…
– Tu n’y penses pas, on a déjà fait ça il y a une heure qu’elle m’a répondu!
– Moi, voyez vous les gars, dit-il en se touchant le front, c’est la mémoire, je perd la mémoire…
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Un jour, un homme rentre du travail pour trouver le chaos qui règne à la maison.
Ses enfants, encore en pyjama, jouent dans la boue du jardin.
Sur le gazon, tout autour de la maison, il y a des cartons de repas congelés et des boîtes de jus par terre.
Quand il entre dans la maison, c’est encore pire :
La vaisselle sale est éparpillée dans toute la cuisine, le repas du chien est renversé sur le sol, la vitre est brisée et traîne par terre sur une grande surface et il
y a du sable par terre, sur la table de la cuisine et les meubles.
Dans la salle de séjour, il trouve des jouets, des vêtements et une lampe renversée.
A ce moment, l’homme a très peur qu’un malheur ait touché sa femme.
Il se précipite au second étage et là, stupéfait, il trouve sa femme encore en pyjama assise dans le lit en train de lire un livre.
Elle se retourne en souriant et lui demande :
– Comment était ta journée?
– Que s’est-t-il passé ici aujourd’hui?
Souriante…
– Tu sais, chaque jour en rentrant, tu me demandes ce que j’ai fait durant la journée et quand je réponds que je me suis occupée de la maison et des enfants… Tu me dis :
– C’est tout?
-Eh bien, aujourd’hui, je n’ai rien fait!
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Un jeune policier débutant fais sa première ronde
avec un collègue expérimenté.
– Nous allons aller dans une cité sensible, dit l’autre.
Alors dès que tu vois un attroupement,
tu les disperses pour éviter que ça dégénère.
D’accord ?
Cinq minutes plus tard, le jeune policier s’écrie :
– Arrête la voiture !
Il descend en coup de vent, et fonce vers un groupe.
– Allez, allez, on ne reste pas là, on rentre chez soi !
Les autres ne bougent pas.
– J’ai dit : On rentre chez soi !
Vous préférez qu’on vous embarque ?
Tout le monde s’en va.
Fier de lui, le jeune flic remonte
dans la voiture et dit à son collègue :
– Tu as vu comment je les ai dispersé, vite fait bien fait ?
– Oui. Et toi, tu as vu que c’était un arrêt d’autobus ?
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Le laboureur et le trésor
Un laboureur entend un bruit bizarre sous le soc de sa charrue.
Il va voir, et déterre un coffre rempli de pièces d'or.
Une fortune pour lui!
Il l'enterre au fond de son jardin. Qu'en faire?
Il imagine quantité d'achats possible et décide finalement… de ne rien décider.
Ce coffre de pièces d'or, ce trésor sera sa sécurité en cas de coup dur.
Et cette sécurité change son caractère : de tendu, le voilà relaxé, de grincheux il
devient aimable, d'intolérant il devient tolérant…
…Il vit une belle vie, heureuse, sachant que quoiqu'il lui arrive, il pourra faire face.
Sa dernière heure arrive.
Avant d'expirer, il réunit autour de lui ses enfants et leur livre son secret.
Puis il meurt.
Le lendemain, ils creusent à l'endroit indiqué, et trouvent le coffre, mais… il est
VIDE!
Le laboureur s'était fait voler son or des dizaines d'années auparavant!
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, dans notre vie courante, nous sommes en permanence hypnotisés.
Nous sommes hypnotisés par de fausses croyances, et nous nous comportons comme si elles étaient la réalité.
Le laboureur avait-il tort d’être heureux?
Certainement pas. Il aurait eu tort… d’être malheureux, tout comme ceux qui se croient incapables d'inspirer l'amour, de réussir ou de devenir riches.
Le champ de nos possibles est infini.
Et si ce laboureur s'était cru dépossédé parce que son coffre de pièces d'or avait disparu, aurait-il dû en être désespéré ?
Nous sommes tous riches.
Riches de potentialités extraordinaires.
Riches parce que nous sommes uniques.
Riches parce que nous vivons.
Souvent, je suis étonné par le désespoir de personnes qui manquent d'argent.
Elles se croient pauvres.
Je leur demande :
combien seriez-vous prêt à me vendre votre main gauche? Et votre main droite? Et votre jambe gauche? Bien souvent aucune somme ne serait suffisante pour payer tout cela.
Le simple fait de vivre est une richesse.
Le fait de voir des couleurs, la beauté de la nature est une richesse – demandez à un aveugle.
Le fait d'entendre les sons, leur harmonie comme leur discorde, de goûter le silence, d'être porté par la musique est une richesse – demandez à un sourd.
Le fait de pouvoir se déplacer, monter un escalier, sauter, courir est une richesse – demandez à une personne qui est en fauteuil roulant.
Le fait de pouvoir savourer les goûts, les saveurs, les nuances des aliments est une richesse – demandez à celui qui a perdu le goût.
Le fait de sentir, d'aimer, de rire, de manger, de toucher, de savoir lire et écrire, d'avoir chaud…
La liste de nos richesses quotidiennes, que nous oublions d'apprécier, tant nous sommes hypnotisés par d'autres préoccupations, est bien longue!
Nous avons tous, au fond de notre jardin intérieur, un trésor caché, qui vaut beaucoup plus que toutes les pièces d'or du monde…
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extrait du petit Prince de St Ex
«C'est une folie de haïr toutes les roses
parce que une épine vous a piqué,
d'abandonner tous les rêves
parce que l'un d'entre eux ne s'est pas réalisé,
de renoncer à toutes les tentatives parce qu'on a échoué...
C 'est une folie de condamner toutes les amitiés
parce qu'une d'elles vous a trahi,
de ne croire plus en l'amour
juste parce qu'un d'entre eux a été infidèle,
de jeter toutes les chances d'être heureux
juste parce que quelque chose
n'est pas allé dans la bonne direction.
Il y aura toujours une autre occasion,
un autre ami, un autre amour, une force nouvelle.
Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ...»
Antoine de St Exupéry
Le petit prince
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Voici quelques mots d’excuses de parents d’élèves (recopiés avec les fautes d’orthographe…)
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Monsieur,
Paul est tombé hier soir de bicyclette ; il a eu le front ouvert et le pantalon déchiré. Le docteur l’a recousu et je vous le renverrai quand il sera repassé.
Mes respects.
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Madame,
Irène sait déchirer la jambe a un fil de ronce. Je lui ai mit de l’alcool et une bande vieille peau autour.
Je vous demanderai qu’elle ne joue pas à la récréation.
Merci
* * *
Madame,
Ma fille ne peut pas aller à l’école.
Elle va du haut et du bas.
Quand elle ira plus elle ira.
* * *
Messieur,
Je n’est pas comprit que Gérard aille un zéro en composition d’orthographe alor qu’ici il a pas de fotes dans les dictés qu’ont lui fé fer a la maison. Veullé revoir sa copie.
Remerciement.
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Monsieur l’instituteur,
Ses notes à Bernard descende tout les mois.
C’est vous qui devené plus sévère ou c’est lui qui deviens paresseux.
Dites le nous pour qu’on ces vice vite.
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Monsieur,
Vu que Léon a le ver solitaire, veuillez l’autoriser à manger son cent d’ouiches à la récréation.
Merci.
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Madame,
Mireille est rentrée hier soir avec une bonne grippe.
Je lui ai fait garder le lit et lui ai donné un bon grog avec un sexe de citron. Si cela lui fait de l’effet, je la renverrai vendredi.
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Mademoiselle,
Veuillez excusez ma fille Carmela de s’être apsenté car elle avait la fievre et le rhum !
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Monsieur,
Ma mère étant au plus mal, j’ai gardé le petit devant l’extrait montion. Je vous envoie le certificat médical de sa grand-mère.
Ne lui dites rien, je vous prie. La mort le punira assez.
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Monsieur le Directeur,
Norbert s’est électrifié en reparant une lampe s’est pourquoi il a une ampoule à sa main bande dont je vous mets au courant.
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Monsieur,
Serge s’est ouvert le talon de la main avec le couvercle d’une boite de conserve. Quand il sera siquatrisé, je vous l’enverrait de nouveau.
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Monsieur le maitre d’école,
L’ane etant malade veiller autorisé mon fil a le remplacé pour la journée de demain. Ca m’obligerait a cause des foins.
Merci.
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Monsieur,
Joseph ma porter les fotos. elle sont toute noire.
Tacher de tirer ca au clair sinon jan veu pas.
(NB. – Il s’agissait de négatifs en vue d’un tirage groupé)
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Monsieur,
Louis a été empoisoné par de la creme au oeufs pas frais et moi aussi ainsi que mon mari. Je ne vous envoie donc qu’Isabelle aujourd’hui. Elle na rien parce qu’elle a eu la chance d’etre puni et privé de dessert.
Vous êtes toujours invité à la maison avec madame.
Je vous diré le jour quand ca ira mieux pour nous.
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Mademoiselle,
Paulette a manqué hier pour cause qu’on déménagai. Rendai lui son mot car ji ai marquer les comission derriere pour ce
soir. Elle sen rapelera pas sans ca.
Merci.
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Mireille est restée à la maison ces derniers jours car elle n’est pas dans son assiette ; je crois que c’est l’agin gras (l’âge ingrat) qui commence !
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